La DVM ou distribution sur valeur de marché est l’un des indicateurs qui intéresse tout investisseur en SCPI. Le DVM désigne en effet le rendement de cette dernière. Il est calculé suivant les paramètres ci-après : le prix de la SCPI au début d’une année donnée et les dividendes distribués. Pour obtenir le DVM, les dividendes bruts seront divisés par le prix moyen des parts. Ce prix moyen est calculé à partir de la moyenne obtenue aussi bien sur le marché primaire que sur le marché secondaire.
Comparer les SCPI entre elles à partir du TDVM
La majorité des investisseurs effectuent la comparaison des SCPI entre elles à partir du TDVM. Celui-ci est inscrit parmi les informations publiques accessibles à chaque investisseur. Attention cependant, car une SCPI en difficulté peut afficher un taux de rendement élevé pour une année donnée. Rappelons en effet que ces actifs sont extrêmement volatils, c’est pourquoi, il est important de retracer l’historique de ces TDVM en remontant sur plusieurs années.
Le taux de rendement interne ou TRI sera alors le meilleur indicateur pour mesurer cette performance dans la durée. Le TRI considère à la fois les éléments du TDVM additionnés de la valeur de retrait, c’est-à-dire du prix qui s’applique pour une SCPI cédée sur le marché secondaire.
Quel est le rendement moyen d’une SCPI ?
Le TDVM moyen est de 4.2% par an pour l’ensemble de ces classes d’actifs pierre-papier. Ce sont les SCPI de rendement qui dopent ce taux puisque certaines d’entre elles affichent jusqu’à plus de 6% de TDVM annuel. En revanche, les SCPI fiscales génèrent un rendement maximal de 3.5% qui franchit parfois le seuil des 3.8%.
Baisse du rendement : quelle cause ?
Les taux de rendement n’ont cessé d’augmenter jusqu’en 2016 pour l’ensemble des SCPI. Une baisse des TDVM en effet a été observé depuis ces trois dernières années en raison de l’augmentation du prix de l’immobilier d’une part, et la diminution volontaire de la collecte d’autre part. En effet, les sociétés de gestion ont mis en place une certaine stratégie de gestion, préférant mettre en avant tous les atouts permettant de trouver de l’immobilier de qualité, dont la limitation des émissions de parts et des collectes.
Les SCPI demeurent toujours aussi attractives
Malgré cette baisse de rendement, la SCPI continue à attirer davantage d’investisseurs. Les autres produits d’épargne affichent en effet une chute de leur rentabilité également, telle l’assurance-vie en fonds en euros par exemple. Même cas pour le livret A qui est cinq fois moins rentable que la SCPI. Cette dernière est de plus en plus utilisée par les compagnies d’assurance afin de relancer la qualité de leur rendement ; c’est le cas des contrats d’assurance-vie multisupports, composés de SCPI et d’OPCI entre autres.
Par ailleurs, détenir des parts de SCPI, c’est avant tout disposer d’actifs immobiliers dans son patrimoine. Les SCPI permettent des possibilités infinies de diversification afin d’amortir les risques en cas de coup dur.
Pour réaliser le meilleur choix et la meilleure composition de son portefeuille d’investissement, il est donc recommandé de solliciter l’intervention d’un conseiller en gestion de patrimoine. Celui-ci réalisera une étude entièrement sur mesure : toutes les infos sur scpi-8.com.
Changer de SCPI peu performante, une bonne idée ?
Certains investisseurs peuvent être tentés de céder leurs parts de SCPI sur le marché secondaire pour plusieurs raisons, dont parfois les performances peu séduisantes. Attention toutefois car les commissions de souscription sont prélevées à la sortie. Vigilance aussi en ce qui concerne le type de la SCPI : à capital fixe ou à capital variable, et avec possibilité de plus-value ou de moins-value.